Uraya
Messages : 7 Date d'inscription : 01/01/2011 Age : 28 Localisation : partie éspionner
| Sujet: Qui es tu ? [Hamatis Ovid et/ou ma meute ] Mar 4 Jan - 15:30 | |
| Une lumière blanche veint me tirer de mon someil. Je soulevai mes paupières avec difficultée, ébloui par les rayons du soleil matinal. Il ne faisait pas froid ce matin mais une légère brume flotait au dessus du sol. Je n'était pas rentré au près de ma meute cette nuit, étant trop préocupé pas mes recherche sur le territoire. Je pris le temps d'attraper un lapin et une souris puis repartie. Au bout d'une bonne heure, toujours en longeant la riviere, je remarqua des trace au sol bien particulière. Elles venaient d'un loup, de grande taille, d'un poids d'environ 50 lapins et avait un pelage plutot sale d'un gris-blanc, portant l'odeur des Shiros. Il partait de la rivière et se dirigeait vers le centre du territoire des Eneldrïns. J'avais deux solutions, suivre les traces du loup comme mon instint me poussait a le faire ou retrouver ma meute pour leur faire parre de ma trouvail. Je pris la première option. Suivant les traces, découvris plus loint des osement de rongeur. Un bruit se fit derrière moi. | |
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Hamatis Ovid
Messages : 11 Date d'inscription : 01/01/2011
| Sujet: Re: Qui es tu ? [Hamatis Ovid et/ou ma meute ] Mer 5 Jan - 10:54 | |
| Le matin était peut-être l'instant de la journée où ce loup était le plus effrayant, sortant de la brume comme un esprit et provoquant la peur chez la plupart des loups ou d'autres animaux à cause de son apparence plus qu'original. Il parcourait ainsi le long de la rivière, à travers une brume qui était encore assez épaisse sans que le Soleil ne soit totalement visible. Certains parvenaient à paniquer en ne voyant pas parfaitement leur chemin, Hamatis s'en moquait un peu, étant tout bonnement aveugle. Il sentait l'humidité grâce à son museau ou encore les épines des ronces qui composaient sa robe. Tout d'abord une malédiction, celles-ci pouvaient se montrer utile, comme dans ce cas précis. Il marchait depuis une certaine période, se moquant des odeurs qu'il trouvait, se moquant des terres qu'il violait, avançant juste en longeant la rivière, il n'en cherchait pas le bout mais s'en servait comme partenaire de voyage, comme s'il marchait avec une sorte de divinité aquatique avec laquelle il se sentirait bien. En plus d'être un bon compagnon de route, si ce n'est la route elle-même, la rivière était utile, la plupart des vivants ayant besoin d'eau, elle était une source sûre et ainsi, combler la soif mais surtout, amenant des petites proies, des rongeurs par exemple dont Hamatis pouvait s'emparer sans trop de difficulté. Pas besoin de courir, il n'en était plus réellement capable avec tous ses accidents. Il n'avait qu'à les localiser et son cri était assez puissant et assez monstrueux que les petits cœurs s'arrêtèrent sous l'effet de l'adrénaline, c'était très utile avec les lapins. Ainsi, des cris comparable à des coups de feu se firent entendre, ou bien juste des petits râles difformes qui provoquaient crainte et paralyser la plupart des vivants, ne fusse qu'une seconde. C'était ainsi que Ovid se nourrissait, de la crainte des autres, de leur naïveté et autre faiblesse. Quoi de mieux pour lui donner une réputation d'esprit errant qui tue tout sur son passage? Il était assez maigre, cela allait encore, son appétit, il l'avait perdu depuis longtemps, ne pouvant sentir les goûts avec sa langue brulée, tout comme sa gorge.
Au bout d'un certain moment, il finit tout de même par se rendre compte qu'il n'était plus le seul loup, entendant des bruits au loin, son pas étant trop silencieux pour gêner son ouïe. Il eut comme un frémissement, une légère brume venant caresser sa robe d'épine et lorsque Uraya arriva, les pas semblaient s'être arrêter, comme si le membre de la meute des Shiros avaient disparus. Il avait simplement fait un retour sur ses pas et plonger dans l'eau sans toucher terre, l'histoire de donner l'impression qu'il avait disparu. Avec cette légère surprise, le loup gris sortit de l'eau discrètement, s'asseyant en silence derrière Uraya, seul l'eau qui coulait de ses poils tachés de sang faisait du bruit.
Son regard aveugle sur Uraya, ses poils mouillés, donnant un air triste à celui qu'on avait souvent comparé à un mort vivant. | |
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